L’investissement immobilier évolue constamment, et parmi les tendances les plus en vogue figure l’achat de propriétés multifonctionnelles. Ces bâtiments, qui peuvent combiner des usages résidentiels, commerciaux, industriels ou même institutionnels, offrent une grande souplesse et un potentiel de rendement attractif. Toutefois, pour réussir ce type d’investissement au Québec, il est essentiel de bien comprendre les

Les modalités d’un bail commercial sont cruciales à comprendre tant pour les propriétaires que pour les locataires. Voici un aperçu des principales modalités à considérer dans un bail commercial :
Durée du bail : C’est la période pendant laquelle le locataire a le droit d’occuper le bien immobilier. Les baux commerciaux peuvent varier en durée, mais ils sont souvent plus longs que les baux résidentiels, allant généralement de trois à dix ans.
Loyer : Il s’agit du montant que le locataire paie périodiquement au propriétaire en échange de l’utilisation du bien immobilier. Le montant du loyer peut être fixe, augmenter périodiquement selon un indice ou être calculé en fonction des revenus du locataire.
Dépôt de garantie : Le locataire peut être tenu de verser un dépôt de garantie au propriétaire à la signature du bail. Ce dépôt sert à protéger le propriétaire contre les dommages causés par le locataire ou le non-paiement du loyer.
Charges et frais supplémentaires : En plus du loyer de base, le locataire peut être responsable du paiement de certaines charges et frais supplémentaires liés à l’exploitation et à l’entretien du bien immobilier, tels que les taxes foncières, les assurances et les frais d’entretien.
Clause d’augmentation de loyer : Certains baux commerciaux peuvent inclure une clause permettant au propriétaire d’augmenter le loyer à des intervalles spécifiques ou en fonction de certains critères, tels que l’indice des prix à la consommation.
Utilisation du bien immobilier : Le bail précisera l’utilisation permise du bien immobilier par le locataire. Il peut s’agir d’un usage commercial spécifique, tel qu’un restaurant ou un magasin de détail, et certaines activités peuvent être interdites ou nécessiter une autorisation spéciale.
Aménagements et rénovations : Le bail peut inclure des dispositions sur les aménagements et les rénovations autorisés par le locataire. Il peut préciser qui est responsable des coûts et des autorisations nécessaires pour effectuer ces travaux.
Clause de résiliation anticipée : Les baux commerciaux peuvent inclure des clauses permettant au locataire ou au propriétaire de résilier le bail avant la fin de la période de location. Ces clauses peuvent être assorties de conditions et de pénalités spécifiques.
Responsabilités en matière de réparations et d’entretien : Le bail précisera les responsabilités du locataire et du propriétaire en matière de réparations et d’entretien du bien immobilier, y compris les coûts associés à ces travaux.
Assurance : Le bail peut exiger que le locataire maintienne certaines assurances, telles que l’assurance responsabilité civile et l’assurance contre les dommages matériels, et préciser les montants de couverture requis.
Il est crucial de comprendre toutes les modalités d’un bail commercial avant de le signer, et il est recommandé de consulter un professionnel du droit immobilier ou un avocat pour obtenir des conseils juridiques spécifiques à votre situation. En comprenant ces modalités, les propriétaires et les locataires peuvent éviter les conflits et s’assurer que leurs droits et obligations sont clairement définis dès le départ.
Autres articles pouvant vous intéresser
Les Facteurs Clés à Considérer lors de l’Investissement dans des...
7 juillet 2025

Est-ce dispendieux un plancher chauffant et augmente-t-il la valeur d’une...
30 juin 2025
L’idée d’un plancher chauffant évoque immédiatement le confort absolu : marcher pieds nus sur un sol chaud en plein hiver québécois, c’est un luxe auquel plusieurs propriétaires rêvent. Mais au-delà du confort, se pose une question bien légitime : est-ce que l’installation d’un plancher chauffant représente un investissement dispendieux, et surtout, est-ce que cela augmente

Marché immobilier 2025 : le retour de la surenchère au Québec
19 juin 2025
Après un ralentissement causé par la montée des taux d’intérêt en 2022-2023, le marché immobilier québécois connaît un regain d’activité en 2025. Résultat : la compétition s’intensifie, les offres multiples se multiplient, et les acheteurs doivent souvent miser à l’aveugle. La ville de Québec est particulièrement touchée : près d’une propriété sur deux y a